Autour du monde

1. Itinéraire

  • Carnet No 1 : De France aux Iles Canaries. Mai - Octobre 2008

    Le départ est prévu de Grenoble en mai 2008. Cela me laisse le temps d’arriver aux Iles Canaries et du Cap Vert autour de Octobre / Novembre qui se trouve être la saison propice à une traversée de l’Atlantique à la voile pour une arrivée au Brésil.

  • Carnet No 2 : L’Amérique du Sud. Novembre 2008 – janvier 2010

    Depuis le Brésil, je redescendrais vers le Sud à travers l’Argentine. La traversée de la cordillère des Andes se fera bon gré mal gré. Au cas où un Condor décide de m’adopter je m’envolerais avec lui

    Que ce soit à vélo ou en parapente, je finirais par remonter le Chili, puis le Pérou, jusqu’au canal de Panama. Depuis ce lieu très fréquenté en terme de navigation de plaisance, nous reviendrons hanter les ports avec mon vélo à la recherche d’un providentiel bateau prêt pour la traversée transpacifique. C’est entre janvier et avril la meilleure saison pour trouver un voilier d’abord pour les Iles Galápagos, et ensuite pour la Nouvelle Zélande. La traversée devrait prendre 3 ou 4 mois en comptant les arrêts éventuels dans les îles sur le trajet.

  • Carnet No3 : l’Océanie. mai 2010 – mars 2011

    Continent ou Archipel ? À chacun de décider. Pour ma part, j’opterais lors la traversée de ce continent pour un mélange de bateau stop et de vélo à travers la Nouvelle Zélande, l’Australie, l’Indonésie puis la Malaisie.

    L’Australie et la Nouvelle Zélande permettront aussi de gagner quelques deniers afin de regarnir le garde manger. Je resterais donc quelques mois à travailler sur place. Remontée de la côte est australienne, et passage obligatoire sur le fameux site de Manilla qui accueillait la coupe du monde de parapente 2007.

  • Carnet No4 : l’Asie : Mars 2011 – Avril 2012

    Nous rentrerons alors vraiment dans la partie asiatique en remontant vers la Thaïlande, le Laos puis la Chine. Direction les hauts plateaux du Tibet qui s’étendent à plus de 5000 mètres d’altitude. Depuis Lhassa, je me dirigerais vers le Népal pour redescendre vers l’Inde.

    Des vols, prudents dans cette région « engagée » en terme d’aérologie, ponctueront cette traversée de ce lieu hautement symbolique dans ce tour du monde.

    L’Inde, ce pays–continent, est un monde à part. Je songe donc à prendre au moins quelques mois pour pleinement profiter des découvertes à faire.

    Si le contexte géopolitique le permettra, je traverserai le Pakistan, et l’Iran marquera la fin de la quatrième grande étape, l’Asie.

  • Carnet No5 : L’Europe et retour à la maison – Mai 2012 – Septembre 2012

    L’entrée en Europe se fera par le Mont Elbrouz dans le Caucase. Un décollage en parapente du sommet de l’Europe symbolisera mon retour sur des terres connues.

    L’envie d’un bon bain à la maison se fera alors probablement sentir. A travers la Turquie, par le détroit d’Istanbul, je me dirigerais vers la Roumanie, les Balkans, pour finir dans les Alpes franco Italiennes.

    L’arrivée sur Grenoble pour la Coupe Icare de parapente 2012 fera office de dernier rush.

Quelques chiffres :

  • 36 mois
  • Kilométrage total : 50 000 kms
  • 50 pays
  • 5 continents

2. Thème du parapente

Tout au long de ce voyage, je traverserais de multiples régions délimités soit en terme de frontières administratives, culturelles, ou encore géographiques. Je veux rapporter de chacune de ces régions les souvenirs d’un vol sur un site symboliquement représentatif de ce coin de planète. Cela peut être la plus haute montagne de la région, ou bien un site aux abords d’un site religieux ou tout autre.

J’établirais ainsi une carte du parcours en passant par ces étapes « aériennes ». Ce sera alors un fort outil pédagogique pour montrer les régions du monde visités en partant d’images et récits de chaque vol.

Je ferais aussi partager les expériences de chaque vol aux autres pilotes du monde entier sur le site Internet www.paraglidingearth.com, une encyclopédie en ligne de type « Wikipédia », ouverte à tous et regroupant les sites de parapente du monde entier.

3. Suivi du projet par des enfants d’écoles

Le voyage est souvent aussi vécu par les proches du voyageur à différents degrés. Le rêve, l’expérience se transmet généralement très bien aux amis et à la famille. Cela leur permet de vivre aussi ce voyage, parfois en venant visiter, ou bien en suivant son périple par le contact du téléphone, mail ou site Internet. Ils découvrent ainsi certaines parties du monde dont ils ne s’intéresseraient pas autrement.

Mon projet est d’étendre cette influence positive de mon voyage à des enfants d’écoles ou adolescents en collèges et lycées. C’est pendant cette période de ma vie que je découvrais pour ma part les possibilités du voyage en vélo. Je voudrais donner cette idée aux plus jeunes, leur transmettre des rêves alternatifs à ceux donnés par une télévision trop formatée. Les voyages fascinent et si par ce moyen on peut donner aux jeunes l’envie de découvrir et de s’intéresser a ce qui se passe dans le monde, cela ne peut que être positif.

C’est pourquoi je me propose à fournir un outil pédagogique original et attrayant par le biais d’un site Internet visant à développer chez les enfants et adolescents l’envie de la découverte géographique du monde et de ses habitants. C’est à travers un partenariat solide avec des professeurs d’école de collèges et lycées que se concrétisera réellement ce projet. Des contacts positifs ont déjà eu lieu avec des professeurs de la Vienne, d’Isère et du Lot.

Olivier Peyre
7 rue Claude Debussy 38320 Poisat - Grenoble
Email : peyre.olivier@gmail.com
né le 22/08/1980
Diplômes
Ingénieur mécanique aéronautique, BAFA
Dernière profession exercée
Chargé d’affaire logistique dans l’industrie aéronautique
Langues
anglais pour le plaisir, français, allemand quand il faut, espagnol, tout quand il s’agit de manger
Adore
le parapente, monter une étagère, les coïncidences étonnantes, la veille des grands départs, les bouquins.
Déteste
le mot impossible, les retours de grandes vacances, la pluie glacée un matin d‘examen.
Carnets de visas

Cinq années d’études d’ingénieur mécanique sur Troyes m’apportent deux choses : la passion dévorante pour les voyages et un joli parapente bleu.

Je profite grandement d’une année aux Etats Unis, puis en Allemagne pour vraiment prendre le béguin pour les départs.

Sitôt mon diplôme en poche, ma bohème me trouva en Europe, en Egypte, puis sur l’Ile Maurice.

Enfin, je me décidais de jeter un coup d’œil pour de bon de l’autre coté de la planète, l’Océanie. Australie, Nouvelle-Zélande, Indonésie et la Chine furent de merveilleux terrains de découvertes durant 15 mois de pérégrinations riches de rencontres et d’apprentissage. Nous y voyons même apparaître une petite entreprise de vendeur chez des particuliers.

Après 3 années d’aventures, retour en mars 2006 et je me lance dans un poste de chargé d’affaire logistique dans l’aéronautique, dans le Lot. Le projet Tour du Monde se monte alors doucement mais sûrement.

Parapente (bleu)
En 2002, un saut en parachute sur Cap Canaveral me décide au vol libre. Samoëns est le berceau de premiers sauts de puce, puis St Leu de La Réunion me convainc définitivement. Un oiseau migrateur de plus volait depuis le ciel d’Océanie jusqu’en France.

Nadège Perrot
Villeneuve - Grenoble
Email : nadou3g@gmail.com
né le 26/04/1981
Diplômes
Master en hydrogéologie
Dernière profession exercée
Hydrogéologue en Nouvelle-Calédonie (DAVAR).
Langues
anglais un peu, français, certainement pas d'allemand, tout quand il s’agit de bouger
Adore
la couture en pédalant avec un skate au sommet du Licancabour.
Déteste
le quotidien qui tue, les scooters qui la renverse en vélo, les skateboards mal huilés.
Carnets de visas
Six mois en Amérique du Sud à vélo, et plein d'autres aventures.
Parapente (rouge)
Il fallait bien voler pour voir le monde…

Le cœur a ses raisons

Le tour du monde…

Le symbole est fort. Tellement d’ailleurs qu’il est repris par une foule de gens chaque année, chacun à la recherche de quelque chose qui leur est propre. Mais une force commune les pousse à aller à la rencontre d’autres peuplades, d’autres horizons, d’autres manières de vivre et de voir le monde.

Cette force me pousse moi aussi.

Dans l'esprit de ce voyage, En Route Avec Aile a pour objectif l’exploration de la Terre par le vélo, le parapente et le bateau. En prenant son temps, à un rythme plus lent permettant la rencontre et une découverte approfondie du patrimoine naturel et culturel des régions visitées. Cette manière de faire est à l'opposé d'un tourisme au pas de course qui consiste à multiplier les déplacements et à "survoler" le maximum de sites en un minimum de temps, souvent au mépris des traditions locales, de l'environnement et sans prendre le temps de la rencontre et de l'échange.

1. Philosophie du voyage nature

Le voyage nature passe en premier lieu par une prise de conscience importante des impacts que peuvent générer notre passage, même discret, dans une région.

Ces impacts peuvent être sociaux, économiques, ou environnementaux.

Le plus visible souvent est l’impact social. Un touriste « néo-colonial » arrivant avec ses ressources financières hors d’échelle dans un pays aux ressources limitées, aura figure de seigneur et se démarquera injustement des autochtones.

Une anecdote lors d’un voyage sur l’Ile Maurice où, tout penaud, j’avais oublié le code de ma carte bleue et voulant retirer de l’argent, le caissier de la banque m’obligea presque à passer devant des Mauriciens qui attendait depuis bien plus longtemps que moi. Le caissier a vu dans le look occidental un classe sociale pseudo supérieure. Forcément l’homme blanc représente là bas moins de 10% de la population mais cumule la majorité des richesses du pays et donc fait figure de caste supérieure.

L’impact économique ensuite se retrouve surtout dans l’augmentation des prix pour les produits locaux. Voici l’histoire qu’un voyageur me conta de la bouche d’une vieille femme quelque part en Centrafrique : une famille française expatriée dans la région faisait vivre quelques personnes et leurs familles respectives en leur donnant des travaux domestiques. La demande de viande par ses nouveaux riches est devenue de plus en plus forte et les prix ont suivis. Les capitaux étrangers ont profité à une petite partie de la population mais ne se sont pas suffisamment disséminés dans le reste de la population. Résultat, la majorité des gens qui pouvaient s’offrir de la viande une fois par semaine ne peuvent plus s’offrir ce « luxe » aujourd’hui.

D’une autre manière, la puissance financière des occidentaux en voyage provoque l’aliénation des populations aux activités touristiques bien plus « rentables » que leurs activités traditionnelles, mais bien plus destructrices à long terme pour les modes de vie.

Enfin, les coutumes du monde entier sont mises en danger par la mondialisation et l’uniformisation des pensées. L’occident exporte énormément sa manière de voir les choses surtout par le biais de milliers de « paillettes » que représentent les jouets de la vie moderne. Un voyageur bardé d’appareil photo numérique, baladeur MP3, fragilise le bien fondé de la manière de vivre traditionnelle des natifs de la région.

L’effet pervers de ces rencontres pourrait être de créer un besoin qui n’existait pas dans leur vie d’avant. Leur coutumes ancestrales se fragilisent alors face a tous ces gadgets technologiques, accessibles uniquement en adoptant un style de vie plus occidental.

Dans cette dimension la télévision fait déjà des ravages. Toutes les régions du globe ou presque sont dotées d’un téléviseur, recrachant toutes les images souvent faussées d’un monde occidental pleins de couleurs et de réussite.

Par rapport à l’environnement enfin, le voyageur peut avoir différents impacts. C’est toutefois surtout le tourisme de masse qui altère l’environnement. Il faut donc penser collectif dans nos actions de tous les jours.

Le moyen de transport d’abord joue beaucoup. La facilité du transport aérien séduit évidemment le tourisme de masse d’abord par son prix de plus en plus abordable, puis par sa rapidité. C’est bien sur un désastre en terme de rejet de CO2 dans l’atmosphère.

Voyager Nature c’est aussi le choix de bannir autant que possible les moyens de transports « classiques » en choisissant des alternatives plus respectueuses.

Ma philosophie du voyage nature rime aussi avec le mot PLAISIR.

Le temps et la disponibilité sont parmi les premiers critères à mes yeux d’un voyage nature.

C’est donc aussi laisser la place au hasard, mettre de coté le « tout planifié » pour offrir à la chance son lot de récompenses.

Le voyage nature c’est aussi aimer les lieux que l’on traverse. Cela passe par une phase d’appropriation, c’est à dire sortir ce lieu de son anonymat, apprendre les noms des coins sympas, connaître quelques mots, qui s’ils n’en font pas une langue, feront du voyageur déjà plus qu’un étranger. Bref apprendre à aimer la région de manière à la sortir de son statut de simple destination de plus. Cette métamorphose peut se faire très rapidement, ou bien pas du tout, cela arrive.

Ce genre de voyage passe aussi par la retranscription de ce que l on a pu en retirer. Nombreux sont ceux qui s’intéressent à ce genre d’aventure. Certains de loin, d’autres se lançant eux-mêmes. Il est bon de transmettre aux suivants l’expérience du vécu, des réussites et des échecs. A l’ère où nous commençons tout juste à prendre conscience de l’impact de nos agissements à grande échelle sur notre planète, je pense aussi que jeter un coup d’œil averti sur l’état de notre planète et en faire un retour d’expérience ne peut qu’apporter quelque chose de positif à mes semblables.

Nous sommes les ambassadeurs de notre pays pour le pire comme pour le meilleur. Alors à nous de laisser le meilleur derrière nous et de cacher au mieux ce pire si dévastateur.

2. Un vélo, pour inventer la route

Le vélo est un choix logique
C’est à mes yeux la meilleure manière de voyager si l’on veut voir les pays avec tout le panel de découvertes qu’ils ont à offrir.

Ce moyen de locomotion permet de se mettre vraiment à la portée des rencontres humaines. On roule à vitesse idéale pour s’arrêter sur un sourire, un salut de la main.

Une grande partie de mes motivations porte sur le rapport humain avec les populations. Quoi de mieux que de partager un repas d’une famille voir une nuitée chez l’habitant pour connaître le pays et ses coutumes ? Venir en vélo de très loin offre au voyageur le statut d’un ambassadeur peu commun, pour une confrontation positive des cultures.

Le vélo permet d’alléger notre empreinte écologique en tant que touriste. Parcourir ce long périple de façon non motorisée est ainsi une manière de ne laisser d’autres traces dans mon sillage que celles de quelques sourires échangés. C’est la preuve aussi qu’une façon de vivre plus en rapport avec les réalités environnementales est possible.

Cette manière de faire peut avoir un impact éventuel sur le comportement des habitants des pays assez pauvres traversés où les problèmes écologiques passent bien loin après des considérations de survie à plus courts termes. Rencontrer une personne qui a la modestie de voyager en vélo ne manquera pas d’être l’occasion de discussions et d’échanges.

Le vélo permet d’avoir un rapport direct avec la nature. Vivre constamment à l’air libre offre une autre dimension du monde. Ce style de vie permet de réellement appréhender les singularités des lieux que l’on découvre au fil du temps.

Je veux savoir à quoi ressemble réellement la planète et ainsi retrouver une façon de vivre plus en accord avec elle.

Voyager en vélo c’est s’arrêter où et quand on veut. Plus d’horaires à respecter, plus d’impératifs logistiques hormis l’alimentation, plus de contraintes d’hébergement. C’est vivre en totale autonomie et se retrouver face à soi même, simplement.

Un tour du monde à l’aide de ses seuls mollets peut sembler irréalisable au premier abord. Je suis convaincu qu’avec deux bras, deux jambes et du bon sens, on peut venir à bout de biens des obstacles, même des plus ardus. Les retours d’expérience de beaucoup d’autres cycloexplorateurs montrent que le physique représente seulement 20% de la réussite d'un défi de cette ampleur, le reste n'est que motivation et surtout conviction. Un bon entraînement, une alimentation adaptée, une bonne gestion de son effort et une bonne selle seront les clés de la réussite !

Le défi physique du vélo permet en outre d’avoir la satisfaction d’accomplir quelque chose de beau et grand. Le monde se mérite, je le visiterais à la force de mes mollets !

3. Un parapente, pour rêver plus haut

Le parapente est la manière la plus simple de voler. Le moindre ressaut de relief, des conditions aérologiques satisfaisantes et le vol est à portée de main.

Celui-ci représente aussi un défi de voler là où encore personne n’y a apposée son aile.

Le parapente est ma passion depuis plusieurs années. Les dernières innovations dans le domaine ont permis récemment d’obtenir un véritable parapente pesant entre 3 et 5 kg tout compris, charge acceptable sur un vélo.

L’activité s’est énormément popularisée ces dernières années dans le monde entier. On trouve des communautés parapentistes dans les recoins les plus reculés. Les passions abolissent les frontières. Je veux aller au devant de ces gens tout prêts à ouvrir leurs « ailes » au nom de la fraternité liée à la magie de voler. C’est un merveilleux vecteur de rencontre. Ce partage permettra d’aller au devant des habitants d’un lieu.

Le concept retenu est de voler sur au moins un site représentatif par pays traversé. Ce peut être le plus haut sommet de la région ou une surélévation proche d’un endroit symbolique.

4. Un bateau, pour voguer plus loin

Afin de franchir les océans, une alternative à l’avion est le transport par voie maritime et particulièrement à la voile. C’est une façon plus originale, plus humaine et plus respectueuse de l’environnement à mes yeux.

Des « bourses aux équipiers » permettent de mettre en relation les personnes cherchant à compléter leurs équipes et les personnes cherchant à voyager par ce biais. J’aurai recours aux différents réseaux de voyageurs, ainsi que de sites Internet spécialisés pour planifier les traversées. Les plus ambitieuses d’entre elles seront le Pacifique et l’Atlantique.

En cas d’impossibilité (il faut bien y songer), alors la solution restera toujours l’avion ou la voie maritime commerciale.

Le bateau stop permettra aussi d’inclure un facteur de hasard sur les destinations. En effet la traversée se fera au gré des offres, ce qui rendra les choses d’autant plus intéressantes. L’imprévu est l’essence des bonnes rencontres et je compte bien en profiter.

Un projet de trois à quatre ans à vélo, parapente et bateau stop, demande une préparation minutieuse, au niveau matériel, administratif ainsi que physique et mental.

1. Equipement

1.a. Vélo

Le vélo sera le principal instrument de ce voyage. Il sera à la fois le véhicule avec la cuisine, le couché, et l’équipement transportés, mais aussi le trait d’union avec les gens rencontrés sur le chemin.

Le modèle utilisé sera choisi en fonction des critères suivants dégressifs:

Solidité & fiabilité > Réparabilité > Confort > Prix

Les marques retenues sont pour le moment des artisans du cycles spécialisés en vélo de voyage, Cannondale spécialisés pour le cyclotourisme, la marque Trek d’un niveau correct et moins onéreux que Cannondale, ainsi que certaines marques allemandes.

Après le vélo lui-même vient aussi le matériel annexe dont le matériel de réparation, ainsi que sacoches solides, pratiques, étanches, et une remorque.

1.b. Le parapente

Extension du voyage et de l’aventure, le parapente ajoute au projet sa part de magie. Au vu du très large choix existant, ce matériel doit répondre à plusieurs critères précis de sélection :

La sécurité > la légèreté > la solidité > les performances

Les marques Nervure, Dudek et Ozone proposent chacune des modèles répondant bien à ces critères.

Un stage Incident de Vol (S.I.V.) est prévu en avril 2007 afin de perfectionner ma technique de vol et la connaissance de ma voile dans des conditions diverses. Des vols en montagne en compagnie de pilotes expérimentés styles « randos» ou « cross » sont aussi au programme d’ici le départ.

1.c. Le matériel de bivouac

Le matériel de bivouac comprenant le couchage, les ustensiles de cuisine et les vêtements doivent offrir une autonomie sur une longue période. Ils seront donc choisis selon les meilleurs critères de qualité sur le long terme et une utilisation intensive dans des conditions difficiles, tout en gardant la plus grande légèreté possible.

1.d. Reportage

Il est prévu dans le budget de départ une partie concernant le matériel pour les prises de vue et support multimédia. Celui ci comporte un appareil photo numérique, camera et Pocket PC. Ce matériel permettra de tenir à jour le site Internet, ainsi que de transmettre l’expérience au travers de photos et de films au retour.

2. Budget

Le budget prévisionnel est calculé pour une période de voyage de 4 ans, ce qui correspond au maximum visé.

Une large part du budget (ici le tiers) est consacrée au matériel de départ. En effet on demande au matériel une grande technicité en privilégiant les critères de fiabilité, légèreté et fonctionnalités.

tableau budget

Budget prévisionnel

repartition des depenses

Dépenses prévisionnelles

repartition des recettes

Recettes prévisionnelle

Dans la partie « Recettes », on trouve une partie « Bourses, sponsoring financier, et matériel (en cours)». Cette partie du budget reste encore à trouver. C’est un axe de recherche important les mois qui restent d’ici mon départ. Voir aussi la partie « Promotion du projet ».

Des possibilités s’ouvrent vers les axes suivants :

  • Subventions
  • Bourses
  • Facilités matérielles et de formations
  • Donations