Depuis le Tunupa, nous fonçons vers Challapatas, où nous savons que la route asphaltée commence.

Depuis 6 semaines que nous voila sur la piste, nous allons l’apprécier !

Sur le chemin, Jayu Quta, un énorme cratère de météorite nous héberge pour la nuit.

Nous songeons à voler sur les bords mais les pentes sont trop douces pour tenir quoi que ce soit.

Nous rencontrons quelques sérieux problèmes avec notre réchaud, c'est-à-dire encore plus sérieux qu’avant (voila déjà 3 ou 4 mois qu’il marche comme Windows sur un ordinateur, c'est-à-dire peu).

Une pierre est tombée dessus et le voila cassé en deux. Je le répare comme je peux avec du fil de fer mais la flamme ne cesse de s’éteindre après quelques secondes. Je prie pour que le fabricant le remplace !

Au final nous atteignons la route asphaltée et en guise de bienvenue, un horrible torticolis me cloue au lit plusieurs heures sans que je puisse bouger.

Enfin de nouveau sur le vélo, je dois regarder droit devant moi, ne comptant que sur le rétroviseur pour avoir une idée de ce qui vient de derrière moi.

Nous célébrons mes 1000 heures de pédalages depuis le début du voyage voila déjà 15 mois.

Oruro sur l’altiplano, une des plus grandes villes boliviennes, nous donne le plaisir de manger directement dans la rue pour 1 Euro, toute l’exubérance d’un pays comme la Bolivie semble concentré ici.