Pérou - Message posté le
Nous quittons Copacabana, mon pote Armand, et la Bolivie à la fois, pour entrer au Pérou.
Plusieurs personnes nous avaient avertis de l’ampleur des dégâts du tourisme sur la population locale. Nous sommes donc surpris de l’accueil remarquable que nous recevons : les gens sont souriants, joyeux et nous aident extraordinairement !
La péninsule de Copachica sur les bords du Titicaca est un petit paradis méconnu.
Nous campons sur de l’herbe grasse aux cotés de chèvres et de lamas paisibles, nageant et volant tous les jours. Pas un coup de pédale à donner qu’est ce que c’est reposant !
Juste derrière notre campement sommaire, une petite colline escarpée remonte la brise suffisamment pour tenir et jouer des heures heureuses des airs de monte-en-l’air.
Plus loin, quelques centaines de mètre de dénivelée permettent à Nadège un grand moment de bonheur par un plus long vol en toute sécurité et aisance.
Moi je m’amuse à rester des heures à quelques centimètres du sol, le terrain se prête à tenter de garder sa voile contrôlée au millimètre, améliorant considérablement la gestuelle, l’aisance, la maitrise de la voile.
Un jeu se crée de lui-même : attraper au pied une casquette tenue haut la main, puis la remettre sur la tête de son propriétaire après un petit aller-retour, le tout sans poser pied à terre… Sacrément difficile en fait, surtout de ne pas exploser la tête d’un énorme coup de pied dans le visage magistrale !!!
Nous attendrons là mon vieux pote Sébastien venant de France pour pédaler avec nous. Dans ses bagages, une petite voile de speed riding, un vélo tout pourri et une énorme envie de battre les sentiers pas battus du tourisme péruvien.