Au matin nous grimpons la proche colline jusqu’aux antennes qui culminent tout de même à prés de 4000m.

C’est là le site de vol local.

Personne aux alentours, nous serons seuls en l’air pour en profiter.

La brise est parfaite, venant doucement du lac. Pas de thermiques, Nadège s’élance.

Hélas pour elle, ce n’est vraiment pas son jour. Après de multiples essais elle se mange à moitié les rochers, nous préférons en rester là.

Trop nerveuse, j’irais seul.

La brise s’est raffermie, les thermiques sont apparus, quelques pas à peine et me voila déjà dans les airs. Devant moi s’étend le plus beau lac au monde.

Les quelques bulles de cette fin de matinée me permettent de me sustenter en l’air, proche du relief et du décollage d’où je vois Nadège ranger tristement sa voile.

Je dois tout de même avouer que malgré de superbes conditions très calmes, un petit quelque chose me fait rejoindre le plancher des vaches rapidement suite aux déconfitures sur déconfitures de la pauvre Nadège.

J’atterris alors sur la plage publique, tout proche d’une famille bolivienne complètement bourrée!

Ils prennent leur WE pour venir de La Paz, faire bénir leur voiture par le Padre local et se bourrent religieusement la gueule au bord du lac après ca.

Il est a peine midi, et je tiens déjà à peine debout!

Viva Titicaca, hips et Tapioca!