Caraguatatuba.

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Ce jour la, 55kms s’affichent en début d’après midi. La chaleur et un fort vent de face sont horribles à vivre. Mais la récompense est affiche dans le ciel bleu : trois deltaplanes et une voile de parapente sont en l’air. Je déniche vite fait l’atterrissage fait d’une belle herbe grasse en bordure de la plage. Un petit groupe de pilote discute, mon contact sur place se nomme Maleca, pote de Everson, président du club de Niteroi. Le voila justement sur le point de décoller. Nous discutons quelques minutes a peine quand il me propose sans autres formalités de me payer l’hôtel ! « Comme ça tu seras a cote du site et tu peux voir le décollage d’ici. » alors la je suis scié. La première fois qu’on me fait ce coup la. Piscine, lit double, salle de bain avec eau chaude, petit déjeuner gargantuesque, que du bonheur !

Maleca me conduit au décollage. Les conditions sont présentes. Calme, vent du Nord Ouest laminaire, la direction n’est pas idéale mais le décollage et l’atterrissage se feront sans problème. Nous sommes au morro Sao Antonio, patrons des couples maries. Une statue de 15m du saint homme veille sur les familles autochtones. Dans une superbe lumière de coucher de soleil perçante a travers une ouverture dans les nuages sur l’horizon, ma voile m’emporte contre toute espérance au-dessus de l’heureuse figure du Sao Antonio. Les images sont d’anthologie, je viens chatouiller l’énorme nez de pierre, puis crevé et donc craintif de l’erreur stupide, je redescend a la plage pour une baignade, bien méritée. C’est ainsi que je quitte pour un très long moment l’océan Atlantique, le dernier lien géographique qui me rattachait encore a l’Europe. Devant moi, un continent a traverser de part en part, objectif Pacifique !