La Serena

Chili - Message posté le

Après diverses aventures sur la route, nous entrons avec Thiago le fameux désert d’Atacama, le désert le plus sec du monde.

Végétation, maisons, disparaissent tour après tour, au rythme de nos mollets.

Enfin, La Serena apparaît en fin d’une descente énorme.

Ramon, Couchsurfer, nous offre l’hospitalité pour une semaine.

J’attends là mon amie Nadège, et fait mes adieux à mon pote Thiago qui rentre chez lui pour le mariage de son pote.

A travers le réseau Couchsurfing, nous faisons la connaissance de Laura et Naty, deux filles incroyables pleines d’énergie qui nous accueillent elles aussi après une énorme fête chez elles toute la nuit.

Le 28 juin au matin est un jour spécial pour moi, Nadège arrive à l’aéroport de La Serena.

Elle partagera le pire et le meilleur du voyage pour les 5 prochains mois.

Je suis là avec mon vélo Le Baroudeur, elle est là avec le sien l’Alp’azone.

Une jolie petite voile de parapente, la Ozone Ultralight 19 dans ses bagages, nous voila fins prêts pour l’aventure de nos vies, à travers les Andes, pédalant et volant.

Le rêve devient partage.

Au nord de La Serena, El Brillador est un spot de parapente où Rodrigo, pilote local, nous conduit.

Toute la zone est faite de collines déboisées, la petite brise marine nous invitent aux jeux du sol et de l’air.

Les pieds à quelques centimètres du sol, je m’amuse à évoluer lentement, en vol très lent, tel Peter Pan dans son île imaginaire.

Nadège est aux cours élémentaires, au terrain d’atterrissage pour apprendre à manier la voile en experte. Elle est ma première étudiante au long cours.

Cerro Grande est une grande colline couverte de cactus, un autre joli endroit des environs pour voler.

Je vole là seul dans une bonne ambiance de pilotes locaux, étrennant la voile de Nadège qui vient de se prendre un cactus !!!

Au final, après l’histoire du cactus qui a fait un peu pleurer Nadège et beaucoup rire les gens du coin, nous partons pour une grosse dune de sable à 40 kms au nord de la ville, un endroit idéal pour apprendre dans de bonnes conditions tranquilles.

L’endroit est très similaire à la dune de Pyla en France.

Sauf que ici, eh ben c’est pas connu du tout et à part quelques pécheurs qui nous offrent un plein sac de délicieux ‘mariscos’, fruits de mer et spécialité nationales (merci Ivan !), il n’y a personne de chez personne, le pied pour les Robinsons volants que nous sommes !