Santiago

Chili - Message posté le

Capitale du Chili, Santiago se présente enfin sous mes roues.

J’atteins là la terminaison de mon voyage vers le sud et bifurque maintenant vers le nord.

Pourquoi ce point en particulier?

Pour deux raisons: d’abord voir l’immense Aconcagua tout en ayant le regret de ne pouvoir le grimper, ensuite pour rencontrer François Chapuis, adepte du parapente “sauvage”, et bon pote de Manu Bonte des parapentes Nervures.

Je veux apprendre de son expérience de pilote andiniste.

J’ai toute la cordillère devant moi, il serait bon de rencontrer quelqu’un qui s’y connaisse.

Il m’accueille deux semaines chez lui en plein coeur de la ville.

Je profite de ce temps libre pour m’équiper contre le froid de l’altiplano, future rude épreuve où je passerais quelques semaines à plus de 4000m d’altitude.

La Cumbre et son directeur Ivo me filent un coup de pouce inattendu sous forme d’un partenariat avec mon projet qui lui plait beaucoup.

La vie est remplie de bonnes surprises!

François est instituteur au collège français de Santiago, je donne ainsi une conférence dans sa classe. Les élèves sont super intéressés, posent des dizaines de questions, je sort ému et très content de cette rencontre.

Santiago si proche des montagnes offre de beaux sites de parapente.

François me guide pour marcher à El Sanctuario, petit site couvert de cactus, détails qui améliore considérablement ma précision d’atterrissage. On se demande pourquoi ?

La Collina, site beaucoup plus connu, est une jolie colline perdue dans le brouillard léger le jour où nous y faisons une petite course avec un nouveau pote Denis et sa femme Irina.

Tout deux sont pilotes, mais Irina, dans l’attente de leur tout premier bébé, ne peut pas voler. Il y a des choix difficiles à faire dans cette vie!

Denis est astrophysicien et travaille sur le projet ALMA, le futur plus grand radiotelescope au monde poche de San Pedro d’Atacama dans le nord du Chili.

Tout comme François et moi, il adore escalader à pied et descendre en volant.

Par dessus le marché, il aurait passé un an au pole sud en compagnie de sa petite voile montagne pour un vol court en plein milieu de la nuit polaire. Forcément on accroche bien!

Voler sur ce petit site en compagnie d’autres pilotes est bon pour le moral après tant de temps tout seul.