Nouvelle Zélande tome 1 - Message posté le
Nadège part de son coté en stop pour les Coromandel retrouver son vélo Alp’azone.
Je continue seul sur la route, chargé comme une mule. Ma roue arrière souffre terriblement, les cônes prennent du jeu, le moyeu est en danger ! Un cyclomécano sympa, (pub) ‘Franx’ à Warkworth (fin de pub) sur la route me règle ça en un tour de main, ce qui m’amènera aux Coromandels sans trop de problèmes.
Les cuisses réapprennent le rythme, je respire déjà mieux. Le souffle épique du voyage, épice de l’aventure, a l’odeur vive de la liberté. Je vole sur l’asphalte parfaitement serein.
Une chose m’étonne beaucoup. Le pays regorge de cyclotouristes mais aucun ne semble se saluer les uns les autres. C’est bien étonnant. Quelle déception d’apercevoir ces vélos chargés d’histoires, d’aventures terribles passer sans un bonjour. Puis vient la vérité cinglante : la Nouvelle-Zélande est l’un des lieux privilégiés du cyclo-TOURISME sans le condiment de l’Aventure que j’attachais moi en filigrane. Ces gens se réfugient chaque nuit dans hôtels ou motor-camp, fréquentent restaurants et ne se prive de rien, ils sont en VACANCES pour trois semaines. Me voila sur la côte d’Azur en été à la différence près que les voitures ‘75’ sont des vélos sacoches. Un tourisme de masse bien meilleur certainement, mais je reste déçu par ce manque de manière sacro-sainte entre cyclo-aventuriers.