Galerie - En route avec aile, au tour du monde à vélo, parapente et voilier-stop. Olivier Peyre et Nadège Perrot

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En route avec aile, au tour du monde à vélo, parapente et voilier-stop. Olivier Peyre et Nadège Perrot

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L’étape du rallye des îles du soleil nous pose dans cette petite île de l’archipel de îles du Cap Vert, l’île de Saint Vincent. Les couchers de soleil sur les reliefs laissent rêveur le voyageur des mers. <br>Mindelo Marina, Sao Vicente, Cap Vert

Sommet de l’île de Sao Vicente, le Monte Verde, 750 mètres. La saga des sommets continue. Seule omission jusque là : sommet du Sénégal, situé au fin fond du pays, inatteignable avec le vélo.<br>Monte Verde, Sao Vicente, Cap Vert

A peine débarqués, une petite équipe se forme entre équipiers bateaux stoppeurs : Seb, Luis, Charlotte et moi nous motivons pour l’ascension sans oxygène ni soutien logistique du sommet de l’île : 750 mètres d’altitude ! Je prends ma voile on ne sait jamais, si les Alizés se calment un moment…<br>Monte Verde, Sao Vicente, Cap Vert

Barques de pêches typiques du Cap Vert. Pourquoi faire des bateaux gris alors qu’avec des couleurs c’est bien plus joli ?<br>Baia das Gatas, Sao Vicente, Cap Vert

Repérée dès l’arrivée en voilier, le sable monte à l’assaut des reliefs de l’île, formant des dunes généreuses, stimulant mon imagination de parapentiste. Le vent trop fort des alizés m’oblige à une contemplation frustrée de ces beaux épaulements souples. <br>Praia de Baia das Gatas, Sao Vicente, Cap Vert

Bivouac au Monte Verde, dans le brouillard, une petite cabane d’agriculteur en ruine nous héberge pour la nuit. Que c’est plaisant de partager ces moments magiques à plusieurs ! Partager la tambouille de riz (nouvelle base culinaire unique), enlever ses chaussures de marche en dégageant un agréable fumet…<br>Monte Verde, Sao Vicente, Cap Vert

Un homme marche à nos cotés tout le long de la route jusqu’au Pico da Cruz. Je remarque ses pieds nus énormes, une corne crevassée épaisse d’au moins un centimètre, les articulations des chevilles noyées dans le muscle ou la graisse, le mollet faisant tronc sans transitions avec le pied. Ses mains, gigantesques de même, témoignent de la rude vie d’agriculteur. Plusieurs blessures sur les mollets et les pieds ne semblent pas le faire souffrir, rien ne semble pouvoir le faire souffrir. Une force de la nature. <br>Pico da Cruz, île de Santo Antao, Cap Vert

Vieille arachnophobie qui reprend le dessus, je lutte et m’approche de cet étonnant ouvrage d’une petite tisseuse extraordinaire. L’architecture est régulière et formidable de détails soignés. <br>Pico da Cruz, île de Santo Antao, Cap Vert

En plein vol. <br>Pico da Cruz, île de Santo Antao, Cap Vert.

Voler en parapente après une ascension à pied jusqu’au relief idéal, découvrir une île paradisiaque du ciel sans faire plus de bruit qu’un gamin rêveur, ça se fait peinard dans un fauteuil accroché à quelques bouts de ficelles (résistants à 4 tonnes, t’inquiète pas maman !).<br>Pico da Cruz, île de Santo Antao, Cap Vert

2 pieds dans le vide, un relief loin dessous, le sommet de Santa Antao, Tope de Coroa, 1979m dans le lointain, me voila en l’air pour un vol unique sur cette île qui dès les premiers instants me charmait déjà. Le pays imaginaire défile sous mes pieds de Peter Pan moderne, au loin les différentes îles, par un curieux effet d’optique, découpent leur reliefs au-dessus de l’horizon, c’est normal elles volent dans le ciel !<br>Décollage du petit hameau de Pico da Cruz, 1550m, au bord de la route, coté sud. L’atterrissage se fera sur le relief tondu au coté de la route de Porto Novo au col qui mène à Ribeira Grande. Facile pour le stop !<br>Sac au dos, nous parcourrons 7 jours durant l’île de part en part dormant à la belle étoile souvent sans rencontrer âme qui vive pendant des heures de contemplation. <br>Pico da Cruz, île de Santo Antao, Cap Vert

Le comité d'envoi au décollage de mon vol sauvage à Santa Antao.

Les reliefs volcaniques de l’île sont surprenant de verticalités. Et les Capo Verdiens ne se lassent pas de monter sans relâche de jolis petits chemins de pierres. On nous demande tout de même un « droit de passage » pour payer les travailleurs… La première fois qu’on me demande de payer pour marcher !<br>Cabo da Ribeira, descente du cratère de Cova da Paul, île de Santo Antao, Cap Vert

Charlotte voyage. Charlotte découvre la géographie par la marche et le voilier. La voila en extase devant ce petit point de peinture où nous nous trouvons. Perspective et prise de conscience. Nous sommes venus là, lentement à dos de vélo et voilier pour moi. Le trait évolue de plus en plus. Fera t il la boucle ?<br>Eito, Paul, île de Santo Antao, Cap Vert

Sandros, voyageur français séduit par les charmes de l’île, s’est installé dans ce coin de verdure paradisiaque et propose de bien curieuses boissons à base de rhum et de … scorpions, scolopendres, cobras et autres venimosités animales. Un petit snack restaurant chambres d’hôtes qui vaut le passage. Vraiment. <br>Cha de Manual dos Santos, Paul, île de Santo Antao, Cap Vert

Sommet du Pico da Cruz, 1585m, au petit matin. Les alizés font une trêve, le ciel est de cristal, nous découvrons toute l’île à l’aube dans une atmosphère magique. La voile frétille dans le sac, je ne la ferais pas attendre longtemps. <br>Pico da Cruz, île de Santo Antao, Cap Vert

Vol bivouac : Quand les conditions ne sont pas adéquates pour le vol, il est judicieux d’avoir un bon sac à dos et une bonne paire de godillos. Nous accomplirons une quasi traversée de l’île avec Charlotte et Seb, durant 7 jours de marche, de bivouac et de gastronomie cap verdienne … au réchaud uniquement ! La marche est un bon expédient pour l’esprit et une excellente façon de parvenir à de jolis coins inespérés. Quelle bon exercice entre 2 traversées en voilier ! Faire plus de 10 pas dans la même direction sur un voilier est impensable, alors on prends de l’avance.<br>Fontainhas, Ribeira Grande, île de Santo Antao, Cap Vert

Très vite, au début de notre marche, on nous parle de steak de thon rouge, à 2E50 le kilo. Frais le thon. Ceux qui connaissent mon appétit dans l’effort comprendront aisément la fièvre qui me prit à rechercher cette denrée de choix. Bientôt des steaks de 500 grammes, puis de 800 grammes chacun garnissent le soir nos gamelles. Conclusion : 800 grammes, c’est assez. Avec quelques patates par-dessus, on se sent bien. Ne pas oublier l’huile d’olive. Evidemment.

Marcher, randonner, c’est un sucroit de liberté. On découvre de vierges paysages où jamais sans doute l’homme n’a mis le pied. Du moins, pas depuis la dernière marée !

En randonnée, un bivouac se monte à la fin de l’étape de toute les manières. Parfois un à pic borde le chemin des 2 cotés et le soleil se couche. Alors on monte le bivouac sur le chemin<br>Surtout qu’en plus la vue est imprenable !<br>Fontainhas, Ribeira Grande, île de Santo Antao, Cap Vert

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