Galerie - En route avec aile, au tour du monde à vélo, parapente et voilier-stop. Olivier Peyre et Nadège Perrot

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En route avec aile, au tour du monde à vélo, parapente et voilier-stop. Olivier Peyre et Nadège Perrot

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Assilah, nord Maroc2 femmes. Des punks, des hippies ou des rebelles de la société à en croire leur belles chevelures non voilées!

Entre Tanger et Assilah<br>Rencontre de Bobker, cyclotouriste marocain. Nous ferons route ensemble pendant 3 jours <br>inoubliables par bien des cotés. Il aligne "120 kms par jour!". Même lorsque mon compteur (un <br>Sigma 906 tout de même!) affiche résolument 42 kms...

Bivouac, forêt au sud de LaracheBobker et son couteau "au cas ou un ennemi se pointe". Vu mon air peu rassuré: "toi AMI, toi aucun problème, rassuré, dort!". Le pire c'est que 'y arrive à m'endormir...

Douar Riah Baria, chez Mohammed (no2)<br>Mohammed, ouvrier agricole, circulait en vélo. Pas un mot de français dans son vocabulaire. Nous <br>"discutons" 10 min et il m'invite à le suivre pour me montrer un magasin ouvert dans son village. <br>Rues de sable, petit shop entouré de 20 à 30 personnes autour. Quelques achats, je m'apprête à <br>partir, on me demande ce que je compte faire avec ma petite boite de concentré de tomate et mes 2 <br>bananes. "Un repas!" répondis-je tout heureux à cette belle idée que de manger. Regards dépités <br>de l'assemblée, dévisagent ma silhouette maigrelette... "Maison" entendis je. Ni une ni deux je <br>me fais enlever par Mohammed qui ne me lache que lorsque je suis assis sur le beau tapis de la <br>seule pièce de la maison avec de la lumière et un grand lit double: sa propre chambre avec sa <br>femme. Ftour, tajine, soirée en famille et dodo. Eux dormiront à 8 dans la pièce annexe.

Douar Riah Baria, chez Mohammed (no2)Scène de vie domestique. Les salles de bains ont une déco différente de chez Ikea. Mais pas moins fonctionnelle croyez moi! (note: je déteste IKEA)Question: A quoi pense le bébé que l'on voit sur le dos de sa mère?

Moulay-Bousselham, devant le magasin de Mohammed (no1).<br>En pleine fuite devant Bobker devenu collant et insupportable (gueulard et beaucoup trop lent), <br>je demande au gérant de ce magasin de produits agricoles ou je peux acheter à manger. 1/2h après <br>je suis posé devant sa table avec un vrai festin devant moi... en plein ramadan sur les coups de <br>midi. Ça doit être çà la fameuse hospitalité marocaine...

Nador, région de Larache, sur la route.<br>Bobker, fidèle à lui même, marche car il est fatigué. C'est sur, faire un voyage à vélo en plein <br>ramadan, pour un Muslim, c'est pas facile... Surtout quand tu fume comme un pompier! <br>Conclusion: un musulman préfère fumer en pleine journée de ramadan que de manger. Et après ça on <br>ose banaliser cette drogue, dite "douce".

Deroua, bivouac dans une ferme au sud de Casablanca<br>Le 2 septembre coïncidaient à un jour près mon arrivée au Maroc et le début du Ramadan qui durera <br>un mois. Presque tout les soirs, ayant mangé avant ou non, je me retrouvais avec un plateau de <br>Ftour ("cassage de jeûne") devant moi, consistant en un bol de soupe très calorique, un peu de <br>pain rond que l'on trempe dedans, quelques gâteaux au miel que j'affectionne beaucoup (super <br>boost dans la journée, au fond à gauche du plateau) et un verre de thé.<br>Ici je demande une place dans un champ à quelques agriculteurs, qui m'apporte ce plateau au <br>coucher du soleil. Les marocains ont l'art de recevoir. C'est quasi une inaptitude à concevoir <br>qu'ils puissent laisser quelqu'un sans manger.

Casablanca, quartier sudL'enfer.Casablanca, ville la plus peuplée du Maroc déverse une quantité hallucinante de déchets dans cette décharge à ciel ouvert que je longe pendant 20 minutes. Les déchets se consument doucement et la fumée, poussée par la brise de mer pollue toute la campagne environnante (j'aimerai voir un jour avec du vent de terre: hop tout dans la ville, retour à l'envoyeur!).Des silhouettes hagardes gesticulent dessus, à la recherche de quelques objets ou nourriture délaissées par les plus riches.

Imefout, sur la route, région sud de Settat<br>Le désert se pointe sans transition. C'est ainsi. Avant c'est vert, puis après c'est rouge. J'ai <br>vaincu le rif, cette région agricole du nord du pays, connue pour ses plantations de cannabis.

Settat, soukQuand on voyage au Maroc, ou tout autre pays arabe, on prends TOUJOURS une photo d'un souk.N'empêche ces souks me sauve le ventre en cela que ce sont les SEULS ouverts dans la journée pendant cette période de ramadan.De vrais oasis de bouffistaille.

Route et ruine du soir, entre Marrakech et Aguergour

Aguergour, site de parapente de Samir, du club des ailes de Marrakech.<br>Vue de chez Latifa, soir fait de tajine et de gouttes d'or célestes.

Aguergour, sud Marrakech, site de parapente, vue du décollage.<br>De gauche à droite: Lisa (hôte de Latifa), Olivier (ma gueule), Nouredine (ami Samir).

Aguergour, sud Marrakech, site de parapente.<br>Nouredine en plein vol.

Aguergour, sud Marrakech, site de parapente, vue du décollage.

Marrakech, Place Jamâa El Fna, du 11e siècle soi dit en passant.La ville, aussi surnommé Perle du Sud ou Ville Rouge fait penser à Toulouse. Grande place centrale, lieu nevralgique de l'activité ce soir de Ramadan. Quelques travellers, et moi meme, s'oofront le luxe d'une nuit d'hotel... en dormant sur la terrasse. Hotel Ali, c'est une proposition sympathique de l'hotellier qui propose ainsi un lieu ou dormir à tres bas prix. La renommée de cet hotel attire depuis de longues années toute une ribambelle d'aventuriers et de voyageurs divers.

Entre Aguergour et Asni, Haut AtlasArtisanat de pot en terre cuite

Aguergour, sud Marrakech, gite de chez Latifa.<br>Michel Diedrich, parapentiste de Marrakech, m'aiguille vers le gite de Latifa. Je me paye le luxe <br>de quelques jours chez elle, plus tranquille qu'un morse pendant ce séjour là. <br>Lisa-la-blonde est la 2e hôte du gite. Parapentiste aussi, d'Alsace pour sa part. <br>De droite à gauche: Saida, Selma la petite dernière de Latifa, Latifa, et le boy du gite (zappé <br>son nom, Alzheimer ca arrive à tout age).

Grimpe vers le refuge du Toubkal. Tout le long du chemin, des berbères ont prévu la soif des voyageurs pédestres. Un savant système d'irrigation détournée projette de l'eau du torrent sur la paroi rocheuse qui s'égoutte sur les bouteilles de soda.Ah! si seulement tant d'ingéniosité pouvait être démontrée pour donner l'éducation nécessaire aux enfants pour le bon développement du pays!

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