Dans ce pays, tout semble tourner autour de la ligne de l’Equateur passant à quelques kilomètres au nord de la capitale. Le pays Equateur est TRES fier d’être la « mitad del mundo ».

Je dois dire que je suis aussi impressionné et amusé de passer la fameuse ligne sur mon vélo.

Lorsque j’arrive sur place, quelques monuments indiquent la ligne et je sors alors mon parapente. Une vieille idée à moi est de passer la ligne sous ma voile.

De mauvaises rafales manquent de me la déchirer plusieurs fois ou de me mettre dans les lignes électriques mais je passe la Ligne moitié courant, moitié volant, tout riant.

Les gens me regardent comme un enfant avec son jouet, mais bon ça me va, après tout il y a tellement de vrai là dedans.

Il me semble que le pays entier s’est changé en immenses montagnes russes.

Je n’en peux plus de monter, et descendre ne m’amuse pas non plus. Ca veut toujours dire qu’il va falloir grimper de nouveau.

Je suis triste et fatigué, je souhaite juste arriver à Carthagène pour enfin tirer un trait sur l’Amérique du Sud à vélo.