La Paz

Bolivie - Message posté le

En récompense de tous nos efforts nous atteignons La Paz, capital du pays.

Nous voyageons sans guide de voyage. Enfin pour dire la vérité, Nadège est venu avec un, Bolivia Lonely Planet 1986, première édition. On va dire qu’on voyage sans.

C’est pourquoi dans l’idée qu’on s’en faisait, La Paz était très loin d’être une ville sympa. A ma très grande surprise nous découvrons une ville magnifique, pleine de reliefs, maisons et bâtiments grimpant les pentes alentours, j’adore !

La Paz est la plus belle cité que j’ai vu mis à part peut-être Rio de Janeiro.

Nous avons une adresse avec nous : le Chuquiago Café, un lieu paisible en plein centre ville appartenant à Cristian et Louisa.

Cristian était champion national de course de vélo en 1986. Voila un an, il eut l’idée d’ouvrir sa porte au cyclotouristes de passage, transformant ainsi son café en « casa de bicicletas » d’Amérique latine.

Nous rencontrons ici pas mal de voyageurs, dont forcément plusieurs cyclos. Nous tombons sur un couple de tandémistes, Philipe et Corinne Wolf, bons amis de mon oncle et ma tante sur Paris, qui sont eux-mêmes de bons voyageurs à vélo.

Monde, petit monde !

Nous rencontrons la faune locale de parapentistes, et Marco, moniteur de sa propre école de parapente ici, nous conduit au site de La Carrera, plus au sud dans la vallée.

Il est déjà tard dans la matinée quand nous arrivons sur place.

Nadège part en première, évitant ainsi les forts petits thermiques que je me prends en pleine poire juste après.

Voler à La Paz me laisse une impression de rock’n’roll, et j’atterris en plus dans un champ couvrant de vastes étendues d’eau courant sous les herbes.

Blouf, les chaussures pleines de boue, sympa !