Teresopolis marque la fin de la traversée challenging de l´état du Minas Gerais. Culminant à 1000m d’altitude elle représente pour moi la porte avant d’arriver à la ville mythique de Rio de Janeiro, mon phare de ces derniers mois.

Le relief ici est assez surprenant. La « Sierra del Mar » sur laquelle la ville est perchée court à 50 kms de la côte tout le long sur des centaines de kilomètres, formant un rempart naturel gigantesque de 3000m par endroits pour rentrer dans les terres.

Le « dedo de Deus », le « doigt de Dieu » sorte de haute tour de pierre, semble tout droit sorti d’un décor du Seigneur des anneaux. Pour la petite histoire on me montrait un soir une vidéo d’un parapentiste escaladant le pic pour en décoller du sommet. L’entreprise réussit in extremis, un rouleau de vent passant par là au moment du décollage de la plate forme suffisamment étroite comme ça pliait la voile mais par miracle le pilote réussis â manœuvrer pour s’éloigner rapidemant. Plus tard je croisai par hasard le pilote à rio de Janeiro… le pied dans le platre. C’est le seul pilote brésilien que je connaisse qui ai le plaisir de monter les montagnes à pied pour en décoller plutôt que dútiliser son 4x4.

En lieu et place de Rio, mon ami Paulo, pilote rencontré à Bahia, máccueille deux semaines à Niteroi, en face de la grande ville. Sa maison se niche dans la jolie forêt du parc de la cidade, l’eau ne fonctionne pas, l’electricité est acheminé par 600 m de fil piratant le circuit urbain, j’adore !

Le club local de parapente m’accueille à bras ouvert, surtout après ma montée des 250m les plus raides de ma vie, le vélo chargé complet, refusant l’aide de la voiture de Paulo. Après 140 kms ce jour là je n’allais pas accepter de déposer fus-ce un gramme dans une voiture pour abattre le dernier obsatcle, on parle d’honneur là!