Bravo d'abord aux valeureux guerriers de l'amitié qui ont magnifiquement bravé la météo exécrable pour tout de même se retrouver le samedi 10 décembre à 13h au RDV du golf, prêts à marcher pour notre néo-concept de « randonnée de départ ».

13h05, la pluie tombe en cataracte, nous courons faire un pow-wow à l'abri.

L'ami Romain se propose de nous accueillir, nous tombons rapidement à un consensus général de non mouillage des cheveux. La randonnée de départ, dans un sublime élan de découragement hydrophobe, se désagrège devant une belle terrasse abritée et une table vite couverte de victuailles....

Maintenant la question générale est:

"- Quand partez vous?"

et jusque là la réponse était:

"-Quand nous aurons un voilier qui accepte de nous prendre."

La situation est d'ailleurs devenue extrêmement délicate, à savoir que nous sommes maintenant rentré en saison cyclonique et tous ou presque des voiliers sont déjà partis pour la Nouvelle-Zélande.

Il ne reste aujourd'hui sur le territoire que quatre retardataires.

Deux d’entre eux ont déjà catégoriquement refusé de nous prendre en qualité d’équipiers. Et deux autres avouaient franchement leur réluctance à le faire. A savoir que si aucuns ne veulent de nous, il nous faudra rester quatre à huit mois de plus en Calédonie à ronger nos freins (chose à ne pas faire sur un vélo....).

Hier soir, après plusieurs jours de discussions, nous sommes invités à comparaitre devant l'équipage du PECC.
Nous faisons alors plus ample connaissance... et au final, à notre immense soulagement et bonheur, Régis, Bernadette et leur fils Edgar nous font savoir qu'ils accepteront notre présence à bord pour la traversée!

Par contre c'est maintenant la météo qui mène le tempo. Place aux éléments dans la danse, une belle dépression tropicale est annoncée dans les jours qui viennent empêchant toute personne sensée de prendre le départ. Bref Noël 2011 sera calédonien et nous brûlons un cierge pour débuter 2012 sur les flots du Pacifique...