Maré, îles loyauté.

Yann est un vieux pote d’école d’ingé. il a décidé comme moi que ras le bol de cette course à la carrière et s’est établie sur cette petite île du Pacifique. Nous nous voyons là bas avant que je commence mon année de boulot. Apparemment les choses ont changés, nous n’avons plus la même connexion qu’autrefois. Le temps est terrible pour les amitiés.

Lifou, îles loyautés.

Les vacances de profs, j’en ai déjà parlé (c’est top !). Deux semaines de mieux. Le Baroudeur en main je me lance pour le tour de Lifou avec une règle du jeu très simple: rouler sur TOUTES les routes de l’île. 300 kms au total, une paille !

Problème : le moyen le plus facile et courant est l’avion. Je n’en veux pas. Mais les liaisons maritimes sont toutes pleines à craquer. Le voilier stop s’avère un échec.

Me sortant de ma léthargie de sédentaire, je me pointe avec vélo et bagages cinq minutes avant la fermeture de l’embarquement du ferry à 10h du soir et bingo, des gens ne se sont pas présentés, des places se sont libérés.

Qui ne risque rien n’a rien.

Le retour est un peu plus problématique. je sais que le même processus est risqué mais je n’ai pas le droit à l’erreur qui me couterait mon job. Alors lorsque j’aperçois un cargo dans la baie, je me lance vers John, la capitaine tahitien … qui accepte de m’embarquer !

Je suis alors aux commandes d’un porte container de 80m à partager des moments inédits sur la mer des loyautés. Le premier porte-container stop de ma vie !